Bears Of Legend au Côté-Cour

Je suis allé voir le groupe mauricien Bears Of Legend au Côté-Cour il y a de ça 2 semaines. Bears Of Legend, c’est un groupe de Folk originaire des environs de Shawinigan composé de 7 musiciens. Formé en 2011 suite à une mini-tournée en Gaspésie, ils ont sorti leur premier album, intitulé Good Morning, Motherland, en décembre 2012. Ils sont d’ailleurs actuellement en processus d’enregistrement de leur deuxième album. Vous pouvez d’ailleurs les aider puisque le groupe est actuellement en campagne de sociofinancement sur le site Indiegogo.

Pour ce qui est du spectacle, j’ai beaucoup apprécié. Les 7 membres du groupes sont des excellents musiciens et sont heureux de jouer. On sent leur plaisir et cela se transmet dans la salle. De plus, le son était extrêmement intéressant. Cela pouvait presque sembler irréel. À la fin du spectacle, les musiciens sont descendus dans la foule pour chanter une dernière chanson a cappella, ce qui m’a permis de mesurer l’ampleur du talent des musiciens. J’ai aussi particulièrement aimé le côté prog des chansons. Le folk peut parfois faire cliché alors le côté progressif de leurs chansons vient mettre un plus en comparaison à certains autres groupes de folk. Je suis allé voir le spectacle en ne connaissant pas vraiment le band suite à la recommandation d’une amie et j’en suis ressorti en ayant vraiment aimé mon expérience. Morale de l’histoire, si Bears Of Legend passe dans votre coin. N’hésitez pas à aller les voir, vous ne serez pas déçu!

Philémon Beaulieu

La Méthode « Gouroux »

En 2007, un band est né. On les connaissait au départ sous le nom de Gouroux du Rock et, finalement, le « du Rock » a prit le bord en 2012. « […] c’était trop long et tout le monde disait déjà juste Gouroux pour parler de nous autres », raconte Rock Tremblay, chanteur et guitariste solo. La formation a subi de nombreux changements de membres depuis le début, mais les initiateurs, Rock et Mathieu Beaulieu à la basse, sont toujours restés fidèles et ont bien fait. Ils sont maintenant accompagnés de Charles « le Dragon » Guay à la batterie (aussi membre de Trio Rotteux) et Speed Berry à la guitare rythmique.tépoil

Une de leurs grandes réalisations fut le Gouroux Fest. Ce festival est l’originale rencontre entre musique et lutte. Ils ont depuis adopté un vrai lutteur dans le band!!! Jim Harrison ne fait aucune musique, il est lutteur membre à part entière dans le groupe. Bien que tout cela avait déjà attiré notre attention, c’est plutôt leur récente campagne sur internet qui nous a accrochés le plus.

C’est dans un vidéo devant 2 œuvres d’art, soit un cadre de Bob l’Éponge et un autre d’une chicks aux seins nus, que notre Rock national nous explique que le groupe lance un nouvel album. Malheureusement, il leur manque seulement 1500 $ et ils essaient de nous convaincre qu’on ne se fait pas fourrer en les encourageant! Farce à part, c’est avec la méthode du sociofinancement que cette formation très remarquée vous invite à les aider dans leur campagne. Pour ceux qui les ont déjà vus en show, vous vous êtes surement déjà dit « j’aimerais tellement avoir la Redneck Shred Machine ». Croyez-le ou non, ils vont jusqu’à se séparer d’elles pour payer leur album!

Vis Le Feu fera suite à leur troisième CD, Super-Héros du Rock. « Il sortira, si tout se passe comme prévu, en mars 2015. Pour nous c’est un peu comme notre premier album officiel; celui qui nous mettra sur la map. », nous dit le guitariste. S’il y en a d’entre vous qui essaie de mettre la main sur les 2 premiers albums, vous serez déçus, car ils sont maintenant secrets et introuvables.

Les campagnes de financement


Les méthodes de production indépendantes sont très diversifiées, mais la plus courante reste le sociofinancement par internet. Parmi les exemples les plus connus, on peut parler de Xavier Dolan qui a amassé plus de 35 000 $ pour son film Laurence Anyways. On peut également citer Misteur Valaire qui ont créé, avec leur gérant, les Ghosters. Ce sont en fait des fans qui disposent de certaines exclusivités en échange de leur support mensuel.

Au moment d’écrire ces lignes, les Gouroux ont amassé près de 500 $ en 2 jours : une aide indispensable pour des groupes comme eux qui travaillent indépendamment des grosses maisons de disques! À noter qu’ils ont 30 jours pour atteindre l’objectif de 1500 $ sans quoi, indiegogo (hébergeur du site de financement) ne procédera à aucune transaction. Tout ou rien, comme on dit. Nous leur souhaitons bonne chance!

Pour les encourager, cliquez ici!

Alexandre Bédard

5 trucs et astuces pour faire une tournée à faible coût!

Avez-vous su la nouvelle? Un groupe des États-Unis a fait une tournée lui rapportant 136 000$ en 28 jours et qui lui a tout de même fait perdre plus de 10 000$! Espérons que les musiciens et artistes qui nous lisent n’auront pas l’intention d’avorter leur projet de tournée pour autant. Oui, une tournée peut coûter cher et vous ne pourrez probablement pas investir dans vos REER pendant ce temps, mais tout n’est pas perdu. Il faut dire que Pomplamoose, devenu célèbre grâce à leurs dépenses, avait justement de très grosses ambitions au départ, ce qui n’est pas mal, mais il est possible de faire autrement.

Heureusement, tout n’est pas noir et La Plug a décidé de vous sortir quelques petits trucs faciles pour économiser sur une tournée!

Numéro 1: Le choix du véhicule

Savez-vous que vous pouvez économiser aux alentours de 20 000$ en faisant un choix astucieux, tel qu’acheter usagé? De ces véhicules, un se démarque. Il s’agit de la Dodge Grand Caravan. En plus d’être fiable et d’avoir un bon rapport qualité/prix, la Caravan pourra vous servir de dortoir mais… il y a un mais, entendez-vous tous pour dormir dedans avant le grand départ!

Numéro 2: Remplacer le drum

Économisez de l’espace sans boycotter votre drummer qui prend de la place avec son Bass Drum! Demandez-lui simplement d’apporter un autre instrument à tapocher en le convainquant qu’il pourra se rapprocher des groupies plus facilement. Vous pouvez également lui faire des biscuits avant de lui proposer (en tant que drummer, c’est comme ça qu’ils m’ont eu)

Numéro 3: Trouver un/e sans-abris

Vous arrivez dans une ville et ne connaissez pas l’endroit? Lui ou elle vous donnera un paquet d’informations utiles. La survie, c’est son domaine. Vous saurez où sont les centres communautaires qui fournissent de la nourriture, logis, douche, etc…

Numéro 4: Le « Busking »

Cette méthode consiste à t’installer dans un coin avec beaucoup de trafic piétonnier. Tu sors tes meilleurs hits et tu ramasses le cash dans ton case de guit! Bonne tactique pour promouvoir ton show du soir.

Numéro 5: Embarquer des gens qui croient au projet

Plutôt que de vous mettre dans le trou de 50 000$ pour payer une crew pas de bon sens, prenez une personne qui aime voyager et vous lui dites qu’en échange, elle vous paye de la bière! Dans le jargon, on appelle ça des Roadies.

Au final, dites-vous que les coûts d’une tournée peuvent varier mais qu’on finit pratiquement toujours par perdre un peu d’argent au profit de se faire connaitre lorsqu’on commence.

Bonne nuit les punks!
Bouffe Gratuite

— Alexandre Bédard

Bref message en support au Lorriann

Un triste événement est survenu dans la nuit de mardi : le Lorriann Resto-Bar a passé au feu. Malheureusement, une des seules raisons pourquoi je me déplaçais dans la ville de La Baie est maintenant une perte totale. La Plug avait fait affaire avec eux à quelques reprises et est désolée de la nouvelle. Nous souhaitons vous dire que l’on vous supporte et sommes ravis d’entendre le jeune copropriétaire, Félix Perron, dire qu’il prévoit reconstruire avec conviction!

Ces événements nous prouvent que nous ne sommes pas à l’abri de perdre des lieux d’une grande importance pour la culture et nous serons de retour avec vous quand sera le temps.

Que la force soit avec vous!

Lorriann

— Alexandre Bédard pour La Plug

Vice E Roi et Blond Cerise pètent des scores!

Vendredi dernier, tout le monde s’attendait à une participation modeste. Le Bar à Piton n’étant pas réputé pour sa grande capacité, mais plus pour l’esprit chaleureux qu’il dégage, on a dû y faire de la place…

9 h : Le show commence dans une trentaine de minutes. Quelques personnes sont déjà présentes. On parle ici d’une dizaine. Puis, un peu après, 20. Ensuite 30, 40… Au final, ils étaient plus de 60 personnes à s’être donné rendez-vous à cette soirée qui se voulait déjà réussie en partant. Ils ont démontré que le grand Dieu Facebook peut parfois se tromper dans ses chiffres d’événements! Juste pour te donner une idée, imagine-toi qu’un soir tu invites tes chums à venir prendre une bière dans ton petit 2 et demi ben relax et qu’ils invitent leurs amis à leur tour. Déjà là, c’est pas mal, mais tes parents viennent voir ton nouveau chien et les voisins qui entendent du bruit finissent eux aussi dans ton appartement…! Comme si ce n’était pas déjà assez fou, la seule place qui reste pour mettre leur manteau d’hiver est sur le cadre des fenêtres, emprisonnant ainsi toute la chaleur de leur corps qui dansent.

9 h 30 : Les shows qui débutent à l’heure sont un exploit dans le milieu underground et celui-ci y est parvenu. C’était le moment idéal pour Jayana Auger (voix) et Guillaume Lessard (guitare/voix) de Vice E Roi de montrer au public la valeur de leurs compositions originales et, pour la foule, de les entendre live. Des chansons charmantes à l’image du couple qu’ils forment. Si vous faites partie des deux ou trois personnes qui sont arrivées plus tard, sachez que vous pourrez vous reprendre bientôt!

11 h : Blond Cerise composé de Joey Michael (voix), Alexandre Larouche (guitare/voix), Nicolas Riverin (basse) et Dominik Pilote (batterie) embarquent. Ces mêmes gars ont été déclarés comme le groupe almatois de l’heure quelques semaines plus tôt lors de leur passage à Lézarts Saguenay. La pression était là. L’entracte, trop court à mon goût, ne m’a même pas laissé le temps de finir mon cigare pour entendre le hit assuré Cococo. Cette toune te fera danser à coup sûr si tu ne l’as jamais entendue! Par chance, ils l’ont rejouée en rappel. Les gars disposaient d’un très bon registre de compositions ainsi que de covers/medleys. Laissez-moi vous dire qu’ils dégageaient bien du charme également (parlez-en aux cougars présentes qui se les arrachaient). Les « Cool Kids », comme ils se décrivent, ont fait honneur à l’expression.

Je suis extrêmement ravi d’avoir pu participer à ce show que j’attendais avec impatience et qui m’a fait perdre 10 livres. Pour ceux qui ne le savent pas, c’est avec ces 2 groupes que je travaille présentement à enregistrer pour sortir du matériel audio d’ici peu, et je vous garantis que ces projets iront très loin. Lorsque j’ai demandé à Fred (soundman de la place) s’il avait déjà vu autant de monde dans ce bar, il me répondit qu’ils ont attiré autant de gens, sinon plus, que certaines soirées Jazz et Scotch. Un bel accomplissement pour de si jeunes formations! Bravo guys!

Blond Cerise

— Alexandre Bédard